Rencontre avec Mathieu Virlée

NEW – Tous les jeudis et vendredis de 16 à 18h sur rendez-vous uniquement, nous vous proposons de venir découvrir les vins de la Maison Franz Tricot en compagnie de notre sommelier, Mathieu. 

(Toutes les mesures sanitaires et de distanciation seront respectées.) 

Mathieu est un sommelier passionné qui souhaite aider tout un chacun à trouver ses repères dans le vin et ce quel que soit le but recherché. 

Pourriez-vous nous expliquer votre parcours? Quelle formation avez-vous suivie ? 
Après une expérience comme vendangeur à Cahors il y a 10 ans, je suis tombé amoureux du vin et j’ai débuté des cours d’œnologie une fois par mois au sein du club de dégustation « L’âme des vins » de Robert Rouelle, à Vedrin. Ensuite, j’ai débuté un cursus en cours du soir au CEFOR à Namur en 2013. D’abord deux années d’œnologie et ensuite deux autres années de sommellerie. Je suis sorti en 2017 second de promotion. 
Je participe à de nombreux concours de dégustation à l’aveugle en Belgique et en France et je suis vice-champion d’Europe 2018 et champion d’Europe 2019 en solo. 
 
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Cela m’est tombé dessus un peu par hasard.
Il y a 11 ans, je ne buvais pas une goutte de vin. Maintenant, je ne pourrais plus m’en passer. Je crois que c’est avant tout par passion de découvrir sans cesse de nouvelles choses, de rencontrer énormément de vignerons, de parler de leur travail, de découvrir le terroir qu’il y a derrière et de pouvoir partager et transmettre cette passion aux autres. 
 
Quelles sont les qualités nécessaires à l’exercice de la profession ?
Il faut avant tout être passionné.  Sans cesse se renouveler, toujours en apprendre plus via les différents moyens à disposition. Être à l’écoute, comprendre les besoins du client, ses goûts et surtout faire preuve d’humilité car chaque vin est différent et chaque personne est différente. 
 
Quel est votre premier souvenir de vin ?
Un verre de Champagne dont je ne me souviens pas de la maison mais partagé avec ma tante et mes parents. Elle s’est mise à me parler du vin, de la méthode approximative de fabrication, de l’importance de l’exposition des vignes et du terroir. C’était passionnant, c’est à partir de ce moment-là que j’ai cherché à participer aux vendanges. C’est un peu l’élément déclencheur.
 
Plutôt blanc ou rouge ?
Tout dépend des moments mais en règle générale, plutôt rouge.
 
Quel vin emporteriez-vous sur une île déserte ?
Je vais être gourmand, j’en emporterais trois. D’abord une bulle pour continuer de fêter la vie, la cuvée Substance de chez Jacques Selosse. Ensuite, un Bourgogne blanc de chez Coche-Dury, pas forcément le Meursault tant ses vins sont extraordinaires et ce, dès la cuvée la plus classique. Enfin, je ne me lasserai jamais d’une Grange des Pères, si possible sur le millésime 2007 qui fut le premier que j’ai eu la chance de goûter et qui me laisse un souvenir impérissable. 
 
Un domaine coup de cœur ?
Le domaine de Chevillard en Savoie, ce jeune vigneron qui s’appelle Matthieu a repris les vignes laissées par son grand-père il y a à peine 4 ans. Ce gars a un talent fou et fait à mon sens partie des futurs grands de cette région. A suivre !
 
Quel est votre accord mets et vins le plus réussi ?
Le Rasteau Les Adrès du domaine de Trapadis avec une grouse à la royale. 
 
Le futur dans votre métier, comment vous le voyez ?
En constante évolution. La crise actuelle nous a montré que le métier devait sans cesse se réinventer. Heureusement, nous avons des outils qui n’existaient pas il y a dix ou vingt ans. Je ne dis pas qu’il faut digitaliser tout le secteur mais nous pouvons compter sur le digital pour compléter l’offre actuelle et rester proche des clients. 

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